Communication scientifique réalisée aux Journées Annuelles de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie 2016.
Stimulation cognitive informatisée : Quels bénéfices chez les MCI avec des hypersignaux de la substance blanche ? Résultats préliminaires
L. Djabelkhir (1) ; YH. Wu (1) ; H. Lenoir (2) ; JS. Vidal (2) ; J. Zalewski (3) ; B. Charlieux (3) ; G. Legouverneur (4) ; AS. RIGAUD (4)
(1) Gérontologie 2, Hôpital Broca, université Paris Descartes, Paris; (2) Gériatrie, Hôpital Broca, Paris; (3) Gérontologie 2, Hôpital Broca, Paris; (4) Gériatrie, Hôpital Broca, université Paris Descartes, Paris
Introduction
Des études font état de l’impact positif des interventions cognitives menées auprès de patients MCI (Mild Cognitive Impairment/trouble cognitif léger). Cependant, on constate une grande variabilité des résultats qui rend difficile la généralisation des bénéfices, souvent expliquée par l’hétérogénéité dans le MCI. Outre les différents sous-types ou l’évolution différentielle des patients dans le temps, l’origine des troubles cognitifs, lesquels peuvent être consécutifs à un état thymique (ex. dépression) ou à la présence d’hypersignaux de la substance blanche (HSB), semble être une limite importante dans les études. À ce jour le profil de patients MCI « répondeurs » à ce type d’intervention reste mal connu, et pourrait être déterminé par ces différences intra-individuelles. Autrement dit, l’existence d’hypersignaux de la substance blanche chez certains patients MCI pourrait être un facteur déterminant dans l'efficacité des interventions non pharmacologiques. Cette étude exploratoire, actuellement menée auprès de patients MCI, vise à évaluer l’efficacité d’un programme de stimulation cognitive informatisée (SCI) et à déterminer le profil des MCI « répondeurs » selon l’existence ou non d’hypersignaux de la substance blanche.
Méthodes
Trente et un sujets (âge moyen 75,20±7,32) ont fait l’objet d’une évaluation neuropsychologique et psychosociale. Les patients ont bénéficié de 24 séances de SCI. À l’issue du programme, les analyses porteront sur la comparaison des performances pré et post-intervention des deux échantillons : MCI avec hypersignaux versus MCI sans hypersignaux.
Résultats
Résultats attendus: Des effets différentiels entre les deux groupes à la phase post-intervention expliqués par la présence d'HSB. Le niveau de performances cognitives serait associé au degré de sévérité des HSB. Les résultats devraient nous permettre de déterminer un profil de MCI répondeurs et non répondeurs.
Conclusion
Des anomalies de la substance blanche peuvent toucher différents sous-types de MCI et constituer un frein dans la prise en charge. Si nos résultats confortent l’hypothèse selon laquelle l’efficacité de l’intervention sur les troubles cognitifs serait déterminée par la présence ou non d’HSB, ces derniers méritent une attention particulière dans les futurs travaux évaluant l’efficacité de divers interventions cognitives pour mieux dégager les profils répondeurs des non répondeurs de ces patients, chez qui la plasticité cérébrale est encore possible.
Stimulation cognitive informatisée : Quels bénéfices chez les MCI avec des hypersignaux de la substance blanche ? Résultats préliminaires
L. Djabelkhir (1) ; YH. Wu (1) ; H. Lenoir (2) ; JS. Vidal (2) ; J. Zalewski (3) ; B. Charlieux (3) ; G. Legouverneur (4) ; AS. RIGAUD (4)
(1) Gérontologie 2, Hôpital Broca, université Paris Descartes, Paris; (2) Gériatrie, Hôpital Broca, Paris; (3) Gérontologie 2, Hôpital Broca, Paris; (4) Gériatrie, Hôpital Broca, université Paris Descartes, Paris
Introduction
Des études font état de l’impact positif des interventions cognitives menées auprès de patients MCI (Mild Cognitive Impairment/trouble cognitif léger). Cependant, on constate une grande variabilité des résultats qui rend difficile la généralisation des bénéfices, souvent expliquée par l’hétérogénéité dans le MCI. Outre les différents sous-types ou l’évolution différentielle des patients dans le temps, l’origine des troubles cognitifs, lesquels peuvent être consécutifs à un état thymique (ex. dépression) ou à la présence d’hypersignaux de la substance blanche (HSB), semble être une limite importante dans les études. À ce jour le profil de patients MCI « répondeurs » à ce type d’intervention reste mal connu, et pourrait être déterminé par ces différences intra-individuelles. Autrement dit, l’existence d’hypersignaux de la substance blanche chez certains patients MCI pourrait être un facteur déterminant dans l'efficacité des interventions non pharmacologiques. Cette étude exploratoire, actuellement menée auprès de patients MCI, vise à évaluer l’efficacité d’un programme de stimulation cognitive informatisée (SCI) et à déterminer le profil des MCI « répondeurs » selon l’existence ou non d’hypersignaux de la substance blanche.
Méthodes
Trente et un sujets (âge moyen 75,20±7,32) ont fait l’objet d’une évaluation neuropsychologique et psychosociale. Les patients ont bénéficié de 24 séances de SCI. À l’issue du programme, les analyses porteront sur la comparaison des performances pré et post-intervention des deux échantillons : MCI avec hypersignaux versus MCI sans hypersignaux.
Résultats
Résultats attendus: Des effets différentiels entre les deux groupes à la phase post-intervention expliqués par la présence d'HSB. Le niveau de performances cognitives serait associé au degré de sévérité des HSB. Les résultats devraient nous permettre de déterminer un profil de MCI répondeurs et non répondeurs.
Conclusion
Des anomalies de la substance blanche peuvent toucher différents sous-types de MCI et constituer un frein dans la prise en charge. Si nos résultats confortent l’hypothèse selon laquelle l’efficacité de l’intervention sur les troubles cognitifs serait déterminée par la présence ou non d’HSB, ces derniers méritent une attention particulière dans les futurs travaux évaluant l’efficacité de divers interventions cognitives pour mieux dégager les profils répondeurs des non répondeurs de ces patients, chez qui la plasticité cérébrale est encore possible.